Comment est produite la bière blanche sans alcool ?

La bière blanche sans alcool, doux élixir d’une légèreté rafraîchissante, s’est élancée sur le marché avec une promesse alléchante : offrir aux amateurs de bières une expérience authentique sans les effets de l’alcool.

Curieux de savoir quels sont les différents types de bières sans alcool ? Vous vous interrogez peut-être sur ce qui distingue une bière blanche traditionnelle de sa consœur non alcoolisée ? Ou bien, est-ce la science brassicole qui suscite votre intérêt, notamment les mystères qui se cachent derrière le processus de fabrication de cette bière populaire remise au goût du jour ?

Cette introduction ouvre le chemin à la découverte des particularités de la bière blanche sans alcool et explore les profondes nuances qu’elle entretient avec son homologue alcoolisée. Nous vous guiderons à travers les étapes clés de sa production, sans oublier de souligner les défis rencontrés par les brasseurs pour en préserver le goût et l’arôme au cœur des innovations technologiques.

Prêt? C’est parti.

Comment est produite la bière blanche sans alcool ?
Sommaire

Comprendre la bière blanche sans alcool

Qu’est-ce que la bière blanche sans alcool ?

Une bière blanche sans alcool, est une bière de blé qui peut comporter des notes épicées et fruitées, tout comme ses jumelles avec alcool que sont les Witbier, Wheat Ale ou Hefeweizen.

La Free Jazz Blanche Sans Alcool, par exemple, est une belle démonstration d’innovation de la brasserie Kisswing qui consiste à produire une bière aux arômes intacts, délestée de son éthanol.

Née d’un subtil mélange de malt d’orge et de froment, elle offre un corps agréable et des notes fruitées et épicées qui ravissent le palais. 

Différences entre bière blanche traditionnelle et sans alcool

Lorsque l’on compare à sa consœur alcoolisée, quelles nuances peut-on discerner ?

Outre la teneur en alcool à 0%, c’est dans la complexité aromatique que se joue la distinction. Là où certaines bières sans alcool peuvent parfois manquer de caractère, la brasserie Kisswing s’attelle à brasser des variantes non alcoolisées au goût pétillant et rafraîchissant.

Les méthodes de désalcoolisation modernes permettent de préserver les saveurs authentiques tant recherchées par les amateurs. Ainsi, que ce soit lors d’un repas de midi ou durant un moment convivial entre amis, opter pour une bière blanche sans alcool devient un choix aussi respectable que savoureux.

Sans omettre l’avantage calorique indéniable : imaginez-vous profiter des plaisirs de la bière avec moitié moins de calories ! Un atout non négligeable pour ceux qui surveillent leur ligne tout en souhaitant s’accorder des bulles de plaisir. En somme, les différences entre les deux types résident principalement dans ces subtiles altérations du processus brassicole et dans l’allègement calorique bienvenu.

Le processus de fabrication de la bière blanche sans alcool

Les ingrédients de base

La bière blanche sans alcool débute son périple avec des ingrédients simple mais essentiels : l’eau, le malt d’orge et de froment, le houblon et la levure. L’eau compose l’écrasante majorité de la bière et doit être choisie ou traitée avec soin pour sa qualité intrinsèque. Le malt d’orge et de froment apporte cette couleur claire et ces saveurs douces caractéristiques des bières blanches. Le houblon, quant à lui, est le magicien qui infuse des notes florales ou épicées selon sa variété et son temps d’infusion.

Les étapes clés de la production

L’alchimie s’opère en plusieurs actes bien orchestrés où chaque détail compte:

  • L’empâtage permet aux enzymes du malt de libérer les sucres nécessaires à la fermentation.
  • Ensuite vient le brassage, moment bouillonnant où l’on ajoute le houblon au moût pour y insuffler amertume et arôme.
  • Mais c’est lors de la fermentation que la levure joue son rôle crucial en transformant les sucres en alcool… toutefois, pas pour longtemps dans notre cas.

Car voici que survient l’étape distinctive : la désalcoolisation. Ici, divers procédés entrent en scène, comme la chauffe douce pour évaporer l’éthanol sans altérer les saveurs ou encore l’utilisation d’une technique sophistiquée telle que l’osmose inverse. Ces méthodes requièrent une précision horlogère afin d’évincer l’alcool tout en préservant le goût si prisé dans les bières blanches sans alcool.

Pour finir, n’oublions pas la réintroduction du gaz carbonique après désalcoolisation pour restituer l’effervescence. Chaque étape est un maillon essentiel qui contribue à élaborer une bière blanche sans alcool aux qualités organoleptiques respectées. Ainsi naît une boisson qui célèbre le savoir-faire brassicole tout en répondant à un désir croissant d’options plus légères sur le marché.

Chez Kisswing, par exemple, ils n’utilisent pas la désalcoolisation mais plutôt des levures particulières pour offrir aux consommateurs une Blanche Sans Alcool qui rivalise avec panache face aux versions traditionnelles alcoolisées. 

Les défis de la production de bière sans alcool

Préservation du goût

Comment s’assurer que la bière blanche sans alcool garde son âme lorsqu’on lui ôte l’éthanol, cet acteur clé dans l’élaboration des saveurs ?

Voilà le défi majeur auquel sont confrontés les brasseries. La réponse réside dans une maîtrise parfaite des techniques de désalcoolisation, où chaque procédé influe sur le profil gustatif final.

En effet, si l’alcool est évaporé avec trop d’ardeur, adieu les notes subtiles qui font la richesse de la bière ! Il faut donc agir avec délicatesse et précision pour extraire l’éthanol tout en préservant ces arômes si caractéristiques que nous chérissons.

Chez certaines brasseries, on privilégie des méthodes telles que la fermentation à basse température, où la levure est stoppée avant que le taux d’alcool ne franchisse le seuil fatidique. Cette approche maintient un palais sucré et plein, typique des bières blanches sans alcool. Mais qu’en est-il des autres méthodes ?

Innovations technologiques et méthodologiques

L’évaporation sous vide figure parmi les prouesses techniques qui permettent de conserver intacte l’essence aromatique de notre boisson houblonnée. En abaissant le point d’ébullition grâce au vide, cette méthode retire l’alcool à une température clémente pour les arômes. 

Cette technique se retrouve également dans la filtration sous vide en deux étapes, où saveurs et arômes sont capturés puis séparés de l’éthanol avec une finesse remarquable. Le ‘liquide’ restant est ensuite recombiné pour recréer une version non alcoolisée qui fait honneur à sa souche originelle.

Mais n’allons pas croire que ces avancées suffisent à elles seules ; il s’agit aussi de sélectionner méticuleusement des levures spéciales capables de produire moins d’alcool tout en magnifiant les saveurs naturelles du moût. Et après ? La maturation reste un processus crucial : elle doit être menée avec soin pour éviter toute note indésirable qui pourrait trahir notre quête d’une bière sans alcool harmonieuse.

Finalement, c’est un ensemble coordonné d’innovations technologiques et méthodologiques qui permet aux brasseurs de relever ce défi : offrir une bière sans alcool qui soit non seulement agréable à boire, mais aussi fidèle aux attentes des connaisseurs les plus exigeants. Pour ceux qui aspirent à savourer leur breuvage favori avec modération ou ceux curieux de nouvelles expériences gustatives, ces avancées ouvrent un horizon prometteur.

 

FAQ humoristique

 
La bière sans alcool, c’est un peu comme un tour de magie raté, non ?
 
Absolument, imaginez le magicien qui retire le lapin du chapeau, et oups, il n’y est pas ! Mais avec la bière sans alcool, la magie, c’est le goût qui persiste sans vous faire tituber après la troisième bouteille. Il est produit en ôtant l’alcool après la fermentation ou en arrêtant la fermentation avant qu’elle soit complète, un peu comme si on coupait le générique de fin d’un film au meilleur moment.
 
Peut-on vraiment appeler ça de la bière si y’a pas d’alcool ?
 
C’est un débat séculaire, comparable à celui de savoir si une pizza sans fromage mérite son nom. On va contourner la polémique en l’appelant “eau houblonnée pétillante” pour les puristes. En revanche, elle vous fera moins honte qu’une mauvaise bière alcoolisée à une dégustation entre connaisseurs !
 
Est-ce qu’on peut en boire au volant ?
 
Absolument pas ! Enfin, si vous confondez votre voiture avec celles que vous pilotiez sur votre console de jeux quand vous aviez 10 ans, ça ne posera pas de problème. N’oubliez pas que la meilleure façon de conduire reste avec une bouteille d’eau et les deux mains sur le volant.
 
Peut-on s’en servir comme désinfectant si on se coupe en ouvrant la bouteille ?
 
Non seulement ça ne désinfecte pas, mais en plus, c’est gaspiller de la bonne boisson ! La bière sans alcool est aussi efficace comme désinfectant que de souffler sur un feu pour l’éteindre. Autant dire, tout juste bon pour les bobos de l’ego quand on se rate au jeu de fléchettes.
 
Est-ce qu’elle peut faire office d’eau bénite pour conjurer le sort de ma connexion Internet qui rame ?
 
Belle tentative, mais même si certains la considèrent comme miraculeuse, la bière sans alcool ne peut pas grand-chose contre les démons de la fibre. Néanmoins, en en consommant, au moins vous resterez sobre en attendant que le technicien vienne exorciser votre box !
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